A ses quatre plus fidèles compagnons, le premier roi de Suzeron décida d'octroyer à jamais la gouvernance de ses trois duchés, en récompense de leurs bravoure et de leurs valeur. Aujourd'hui ils se réunissent toutes les quatre semaines pour discuter des affaires d'Etat, l'aval du roi est nécessaire pour qu'un oligarque puisse appliquer une loi dans la région dont il possède la gouvernance.

De l'Ourcq : Defenseurs de Brumaire, les ducs et les duchesses de l'Ourcq ont donné le jour à nombre de ses chevaliers légendaires. Leur domaine, Pic de l'Aigle, domine les montagnes froides du nord. Ils sont souvent absents aux conseils, trop occupés à pacifier les frontières. Leur armes sont un une montagne blanche sur fond bleue, surmonté de deux épées croisées.

Des Escadets  : C'est principalement sous leurs égides que Castellone s'est ouvert au monde. Réputé pour être les généreux mécènes de nombreux artistes étrangers leurs chateau de Suhaise est sans doute le plus beau du royaume, avec ses vergers qui s'étendent jusqu'à l'horizon. Leur armes sont quatre roses blanches encadrées d'une croix blanche sur fond rouge.

De Lyonnesse : Les seigneurs de Lyonnesse réputés pour être les plus proches du peuple et leur relative simplicité comparé à leurs pairs, supervisent l'Ouest du royaume. Leur armes sont deux lions de bronzes sur fond jaune.

De Haut-Brionne : Attendants aux affaires religieuses et postés à la Capitale, ils sont depuis toujours les plus proches conseillers du roi ainsi que la voix de l'Eglise puisque sa dame est le Héraut de la Deesse, l'élue par laquelle elle a décidé de faire savoir sa volonté. Leurs armes sont un soleil entouré deux ailes blanches sur fond d'or.

Les seigneurs locaux jouissent d'une relatif laissez-faire et conservent un niveau d'indépendance, notamment en matière de justice et de taxe locale.

On distingue au sein de la chevalerie Suzeronnaise, une hiérarchie de prestige distincte à la tête de laquelle figure trois ordres religieux dont les membres ont fait preuve d’une indubitable pureté et d’une valeur qu’on ne remet plus en question.

Y sont intronisés les chevaliers qui ont maintes et maintes fois prouvé leur bravoure et leur dévotion à Suzeron et à la Dame mais aussi les étudiants du collège royal dont l’éducation très sélective en font la fine fleur du Royaume.

Ces ordres, dont les quartiers généraux se situent à Eternelle, n’ont aucune charge officielle si ce n’est celles qu’ils ont décidé de se donner.  Ils sont presque indépendants de la structure politique du royaume n'obéissant qu'aux ordres du roi et du Héraut de la Dame.

Chaque ordre est commandé par un noble, béni par la déesse et connu sous le nom de saint.  En dessous de lui figurent les premières lames qui en encadrent les membres.

Lors de son introduction, chaque nouvel initié doit prêter le serment de l’ordre et ensuite tremper ses lèvres dans un calice consacré par le saint, qui conférera au nouveau membre une bénédiction mineure.

Lorsqu’un chevalier devient un saint, il abandonne famille, titre de noblesse et toute aspiration à quelconque ambition, pour se consacrer entièrement à l'œuvre de son ordre et devient alors uniquement connu par le nom que lui confère son nouveau rang.

Les saints actuels sont les suivants.

Le leoncoeur : Svelte et élancé, son corps est maculé de cicatrices qu’il arbore fièrement en signe de sa dévotion à la déesse. C’est un homme ardent et de devoir, un épéiste inégalé dont la lame se couvre de flammes pour pourfendre le mal partout où il se trouve. Son nom terrifie le coeur des ennemis du royaume contre qui il se montre impitoyable et il sera toujours le premier à militer en faveur d'expedition préventive avec une passion que doit tempérer le roi.

Le vasteciel : Partout où vole le vasteciel sur son gryphon, s’amassent des paysans mystifiés par sa grâce. Ce saint dont ne voit jamais le visage, toujours sous son heaume décorés de longues ailes, commande les vents et des douces brises l’accompagnent partout où il se rend. Les marins le célèbrent particulièrement car ses venues apportent toujours un souffle favorable pour leurs voiles.

l’intemporel :  on ne sait si c’est un homme ou une femme et peu en importe aux gens. C’est une figure de lumière et d’espoir qui parcourt sans relâche les coins les plus éculés du continent pour venir en aide aux plus démunis, ce qui attire l’ire de certains paysans de Suzeron, qui voient en cette bienveillance pour des étrangers, de l’indifférence envers leur propre sort.