Roland détonne au collège royal où il n’a jamais voulu mettre les pieds. Enfermé dès qu’il le peut dans la chambre de son dortoir, il est considéré comme excentrique par ses camarades. Après tout, quel genre de noble se plaint constamment et ne s’en tient jamais aux protocoles ?

La vérité, c’est que Roland n’en peut plus qu’on le bassine à longueur de journées sur la religion et sur la chevalerie. Il est fatigué qu'on invoque à tort et à travers la dame comme si cela devait couper court à tout raisonnement logique car voila ce que Roland aime et trouve manquer cruellement chez ses comparses.

Déplorant la plupart des valeurs de son propre pays, Roland préfère s’enfermer en lui-même et se consacrer aux études ésotériques où il excelle, contrairement aux arts militaires et aux leçons de théologie où le collège n’a jamais vu un étudiant aussi pitoyable.

Très intrigué  par la déesse, qui reste aujourd’hui la seule divinité du continent à se manifester, Roland souhaite élucider  la nature de son existence. Mais dans un pays où l'on dit que tout est une volonté du ciel n'est-il pas dangereux de chercher des réponses dont personne ne veut ?

Garçon direct, Roland parle peu et quand ça l'est, c’est souvent pour se plaindre ou pour envoyer balader les gens. Habitué à être considéré comme excentrique, il ne souhaite pas socialiser avec ses camarades et l’amitié que lui porte Bohor est à sens unique, puisqu’il le considère surtout comme une nuisance.

Il  apprécie  Albane avec qu’il discute de théories arcaniques et dont il s’intéresse à la condition médicale et aussi avec Anja qui, étant fondamentalement étrangère, est plus supportable que le reste. Lui et Sigmar sont également en bons termes et ont partagé de nombreuses discussions géopolitiques très intéressantes.