L'étoile de Lyonnesse, brille de mille feu si ce n’est qu’elle se consume à une vitesse hallucinante. La santé d’Albane s’est détérioré si rapidement qu’on en mesure le déclin à vu d’oeil et au fil des journées qu'elle passe à se reposer au dispensaire après avoir bu un impressionnant arsenal de concotions.

Malgré, elle ne semble pas affectée le moins du monde par son affliction et vous confiera volontiers que c’est dans sa foi en la Dame qu'elle puise la force de traverser cette épreuve.
Albane  préfère considérer sa maladie comme un miracle : car son immense puissance magique est certainement l'oeuvre d'une volonté supérieure et convaincue, que cette force existe afin de servir un dessein divin, Albane cherche sa quête car désormais, elle le sait, elle est venue au monde pour accomplir une mission dont elle ignore le but.

Détestant le trop d'égard et d'attention qu’elle reçoit récemment, Albane est moins scintillante qu’avant et s'enferme dans la frustration. Ne supportant d'être traitée comme une frêle brindille elle s’efforce d'être une fille de fer et de paraître vigoureuse.  

Ne pouvant plus prendre part à la portion militaire des tournois de courtoisie, elle s’efforce pourtant de continuer à manier l’épée, l’arme symbolique de Suzeron mais en vain.

Poussées par les demoiselles de guerre à  vouer ce qui lui reste du temps à l'étude des textes sacrés, Albane cherche désespérement à être entendue.

Albane apprécie particulièrement la compagnie de Bohor qui continue de la traiter comme lorsqu’ils étaient enfants. Depuis peu, elle voit d’un mauvais d’oeil l'intérêt intrusif de Roland pour sa maladie. Elle admire les talents de Sigmar mais le trouve trop cérémonieux avec elle.