Depuis le commencement, les terres du continent palpitent d'une énergie impalpable que les premiers capables d'en ressentir et d'en manipuler les flux ont nommé la magie. Les savants du monde humain ont découvert à ses flux cinq couleurs différentes  : la terre, l'air, l'eau, le feu et la lumière capable d'être canalisés et modelés pour se manifester de manière physique.

La présence de ces flux n'est pas constante à travers l'entreterre : certains en sont dépourvus tandis que d'autrent en débordent. Il est rare de trouver les cinq couleurs dans un seul et même flux, la plupart du temps elles se concentrent à des endroits différents.

A Suzeron par exemple, on ne trouve que le feu, l'air et la lumière qui sont dotés cependant d'une force impressionnante.

Afin d'être utilisée, une force doit d'abord être ressentie puis canalisée. Elle peut-être ensuite relâchée ou conservée dans un objet qui est considérée alors comme un artefact.

Ce trajet se résume donc de la manière suivante : la source vers le pratiquant qui en devient le conduit, puis enfin à sa manifestation.

Tout être-vivant est capable de magie mais le potentiel semble varier en fonction de la capacité à conserver la qualité d'un flux lors du transfert de la source au corps qui est inné et ne s'apprend pas.

Sa mise en forme ou shaping fait l'objet de nombreuses études organisés autour de divers collèges de magies.

Le shaping est limité par la capacité d'un individu à comprendre la couleur et de la décomposer à son état la plus malléable afin de la réarranger selon le résultat le plus désirable. Beaucoup d'érudits décrivent cette étape comme un calcul mathématique complexe.

Il est commun que chaque institution magique compile tous les sortilèges qui y ont été crée et en garde jalousement les secrets.

A suzeron, la magie est surtout utilisée à des fins martiales et curatives, ce qui aux yeux de certains etats, la rendent rudimentaire, n'en déplaisent aux ordres religieux, très peu concernés par l'utilité industrielle et technologique qu'elle pourrait avoir.

La magie signature de Suzeron est la formation créatures élémentales, composées purement d'énergie.

Les plus fidèles, pieux, braves et dévoués des serviteurs de la Dame peuvent être récompensés par sa divine apparition où elle décidera de les bénir en les faisant boire à un calice qu'elle tient dans sa main droite : la légende voudrait qu'il s'agisse de son sang.

Ce don accorde des capacités inouïes et hors du commun : une longue jouvence, des qualités physiques exceptionnelles, une affinité à la magie décuplée et dans la plupart des cas, une âme devenue incorruptible, guidée par une puissance bienveillante et surnaturelle.

Tous ces élus ne bénéficient cependant pas de la même faveur qui varie grandement d'un choisi à l'autre : même la déesse semble avoir ses champions favoris.

Ces élus qu'elle a baptisé Serafins semblent entourés d'une feinte aura diaphane qui les rend facilement reconnaissable. Ils gagnent le droit d'ajouter à eurs banières un soleil entouré par deux ailes : la sigile de la Dame.

Il est le rêve de tout noble, d'un jour rencontrer la Dame pour boire à son calice. D'innombrables chevaliers périssent à sa recherche et les rares qui sont récompensés de leurs quêtes, deviennent à Suzeron des légendes vivantes et admirés de tous, voir vénérés dans certain village, dans l'espoir de s'attirer la faveur de la deesse.

Le roi est un sérafin ayant reçu l'onction suprême : sa rencontre avec la déesse a marqué son poignet d'un symbole sacré et doré qui représente une fleur de lys.