noblesse oblige

PROLOGUE
il ne vous reste plus que quelques semaines encore à jouir de la douce capitale avant que d'immenses fêtes élégiaques parachèvent vos derniers jours au collège royal où tant d'heureux jours se sont écoulés en la compagnie de vos camarades. C'est une petite fin mais les prémices d'une grande aventure !


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college royal
tisseur de la destinée
l'intemporel
tisseur de la destinée


leçons et professeurs

représentation d'une leçon de magie
Ethique et société : dispensé par sir Faramond et couvrant des sujets allant à la discipline de soi en passant par l'histoire de Suzeron jusqu'aux codes vestimentaires des événements mondains du royaume et la philosophie du pays.

Arts militaires : dispensés par la dame de Fer où sont appris le maniement de la lance et de l'épée ainsi que la stratégie.

Equitation : dispensé par dame Anthea où sont appris la joute à cheval mais aussi à dos de pegase et d'hypogriffe.

Magie : dispensée par les ordres religieux.

Theologie : dispensée par madame de Haut-Brionne, héraut de la déesse ainsi que les ordres religieux.

Mathématiques : dispensé par sir Bohemont

Musique et danse : dispensé par sir Gustave de Bonfort.

Sir Faramond : Dans la quarantaine, c'est un homme bien portant, toujours vêtus des plus fines soies. Bien que souriant et éloquent c'est un homme qui croit fermement aux règles et en la discipline : Une main de fer dans un gant de velours. De ce fait beaucoup des élèves trouvent ses leçons sèches et ennuyantes mais ceux qui ont le malheur de s'en désinteresser font face à des punitions sévères. Sir Faramond est en plus le professeur dont les classes sont les plus longues et fréquentes considérant qu'elle traite un large pannel de sujets.

La Dame d'Acier : Aussi inflexible que laisse supposer son surnom, elle est une enseignante exigeante et intransigeante. Ses classes sont épuisantes et parfois décourageantes puisqu'elle houspille sans cesse ses étudiants dont elle n'est jamais satisfaite car elle pense que c'est en battant le métal qu'on en retire toutes les impuretés. Beaucoup l'admirent pour ses succès lors de la guerre d'Ispahie.

Dame Anthea : cavalière émérite elle est d'un tempérament si enthousiaste que ses classes sont parfois dangereuses, puisqu'elle croit que l'approche directe est la meilleure et que la théorie dépasse de loin la pratique. Sa ferveur contagieuse pousse toujours ses élèves vers les montures les plus difficiles à apprivoiser ce qui entraîne de nombreux incidents au grand dépit des autres enseignants mais surtout avec Sir Faramond qui n'hésite jamais à l'exprimer de manière très fleurie.

Madame de Haut-Brionne : avec le singulier respect que lui confère sa position de Héraut de la Dame, elle est une enseignante avec une aura distante qui s'exprime toujours de manière très cryptique et dont on ne peut jamais deviner la pensée. Personne n'ose se dissiper durant ses leçons tant elle parait omnisciente, enrobée de son aura solaire derrière le riche autel de sa chapelle.

sir Bohémont : un vieil homme dont les heures de gloires sont derrières lui mais qui n'a cesse de les raconter au détriment de la science qu'il enseigne, ce qui ne dérange nullement la plupart de ses pupilles qui l'en apprécient d'avantage. D'ailleurs les talents en algèbre défaillants des sortants du collège commencent à faire hausser les sourcils, quand bien même ceux ci assurent qu'il n'y a pas de professeur plus compétent.

sir Gustave de Bonfort : dans la trentaine est toujours très critique, sa langue acérée en fait rire plus d'un sauf lorsqu'on en est la victime. Homme pointilleux et de détails qui ne laisse jamais passer aucune imperfection, il fustige fréquemment le désintérêt et l'incompétence de la plupart de ses élèves dans des diatribes qu'il est difficile de prendre au sérieux. Une amitié exceptionnelle semble le lier à sir Florimont et les bavardages quant à la nature de leur relation vont de bon train.
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vie au sein du collège

cours du collège royal
La journée typique d'un élève commence par la prière du matin à laquelle ils doivent obligatoirement assister à la Cathédrale. S'en suit alors un déjeuner dans une grande salle commune puis les classes où ils sont répartis par tranche d'âge jusqu'au début d'après midi où ils rejoignent alors les quartiers de leurs ordres respectifs, y déjeunent avec leur condisciples puis se poursuit leur instructions jusqu'à la tombée du jour.

Ils disposent alors d'une longue période libre jusqu'à la prière du soir et enfin le dîner suite à laquelle ils rejoignent leurs chambres.

Le dernier jour de la semaine est libre bien qu'une messe à laquelle assiste le roi soit obligatoire.

Ont lieu une fois par mois les tournois de courtoisie où concourrent sous un gigantesque atrium tous les élèves dans divers domaines où tous les âges sont confondus. Ces événements ont désormais lieu en grande pompe puisqu'y assistent de nombreux nobles dont les attentes en ce spectacle sont très hautes.

A la fin de leur dernière année, les élèves sont officiellement adoubés en tant que chevalier du royaume par leurs ordres dans de fastes cérémonies présidées par le roi.

Lorsqu'ils résident au collège royal, les pupilles logent dans des dortoirs individuels sur deux ailes distinctes où ils sont séparés en fonction de leur sexe. Les larges chambres sont décorées selon les préférences et entretenues par un domestique personnel qui leur est assignée dès la première année.